La concrétisation de la co-gestion clinico-administrative et médicale en santé publique dans la région Chaudière-Appalaches
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La concrétisation de la co-gestion clinico-administrative et médicale en santé publique dans la région Chaudière-Appalaches
Dans la région Chaudière-Appalaches, le chef de département est différent du directeur de santé publique depuis le changement de «département de santé communautaire» à «direction de santé publique» en 1993. Après toutes ces années d’expérience globalement positive, avec l’arrivée de l’intégration de la DSPublique au sein d’un établissement de santé et les attentes énoncées par le Ministre pour la mise en place de la cogestion clinico-administrative et médicale, notre modèle de gestion à la DSPublique a évolué récemment vers la participation des chef de département et chefs de service clinique au sein du comité de gestion (devenu un comité de cogestion) du directeur de santé publique, de réunions statutaires coordonnateur-chef de service clinique par domaine (MI, SE, SAT, PPSPP) avec le directeur de santé publique et de l’interaction plus fréquente et systématique entre le coordonnateur et le chef de service clinique. Bref, c’est l’instauration de la cogestion, modèle privilégié par l’association suite à l’adoption du changement législatif de l’article 372 en 2009.
Par ailleurs, pour boucler la boucle du lien hiérarchique formel entre le chef de département (moi-même actuellement) et le DSPublique (Dr Philippe Lessard actuellement) et ainsi maximiser nos chances de fonctionnement harmonieux, à moins d’une directive ministérielle contraire d’appliquer l’article 372 actuel, nous avons entrepris une démarche afin de formaliser au sein du CISSS la notion du DSPublique comme adjoint au directeur des services professionnels (DSP) pour notre département en santé publique. Ceci assurerait le lien hiérarchique via l’article 189 de la LSSSS entre le chef de département et le directeur de santé publique. Selon Philippe, notre directrice des services professionnels a une réceptivité à cette modalité.
N’hésitez pas à me contacter au besoin pour plus de détails.
Meilleures salutations et au plaisir de connaître d’autres expériences.
Pierre Deshaies
Par ailleurs, pour boucler la boucle du lien hiérarchique formel entre le chef de département (moi-même actuellement) et le DSPublique (Dr Philippe Lessard actuellement) et ainsi maximiser nos chances de fonctionnement harmonieux, à moins d’une directive ministérielle contraire d’appliquer l’article 372 actuel, nous avons entrepris une démarche afin de formaliser au sein du CISSS la notion du DSPublique comme adjoint au directeur des services professionnels (DSP) pour notre département en santé publique. Ceci assurerait le lien hiérarchique via l’article 189 de la LSSSS entre le chef de département et le directeur de santé publique. Selon Philippe, notre directrice des services professionnels a une réceptivité à cette modalité.
N’hésitez pas à me contacter au besoin pour plus de détails.
Meilleures salutations et au plaisir de connaître d’autres expériences.
Pierre Deshaies
Pierre Deshaies- Messages : 2
Date d'inscription : 01/03/2016
Re: La concrétisation de la co-gestion clinico-administrative et médicale en santé publique dans la région Chaudière-Appalaches
Deux personnes !
Louise Moreault007- Messages : 2
Date d'inscription : 03/03/2016
Une opinion d'un ancien directeur des services professionnels dans un CSS
Mon expérience me dit que les fonctions de directeur, que ce soit à titre de directeur des services professionnels ou de directeur de santé publique, place la personne en poste devant des enjeux de différentes natures : professionnelles, administratives et politiques. La gestion des différents enjeux qui y sont associés, doit de plus se faire en harmonie avec les autres directions cliniques impliquées. Ce directeur doit donc avoir les coudées franches dans son implication, sa participation et son influence à chacun de ces différents niveaux. À partir du moment où il occupe en même temps les fonctions de chef de département clinique, cette implication est teintée et, malgré la bonne foi de la personne, peut être mal interprétée et diminuer sa crédibilité et son influence.
Jean-Pierre Bergeron- Messages : 1
Date d'inscription : 10/03/2016
Deux personnes pour ces fonctions c'est nettement mieux
Notre Association s’est déjà prononcée sur ce sujet lors d’une assemblée générale spéciale en 2014. Nous avons convenu que le ou la cheffe d’un département clinique puisse aussi exercer le rôle de Directeur de santé publique. Cette ou ce chef doit préalablement avoir été choisi par l’établissement selon la procédure prévue à l’article 188 de la LSSSS.
Dans son préambule, la proposition précise bien que le rôle du Directeur est d’abord un rôle médical. La directrice de santé publique ou le directeur doit être membre du département et soumis, comme tous les autres médecins à l’évaluation de l’acte.
Il reste cependant très avantageux, tant du point de vue de la gestion que de la qualité des interventions en santé publique, que les deux fonctions soient bien séparées. En effet, la ou le chef de département est responsable de la vie départementale tandis que le ou la directrice doit être d’abord préoccupée d’assurer le meilleur service de santé publique à la population.
Je serais tenté de faire une analogie entre le rôle du chef de département universitaire et le directeur d’un programme d’études. Le directeur du programme est concentré sur le contenu, les cours et les stages à mettre à la disposition des étudiant-es alors que le chef de département doit mobiliser les ressources nécessaires pour y arriver. Le directeur de santé publique est comme le directeur de programme, d’abord préoccupé de mettre en œuvre le PNSP dans sa région et de répondre aux besoins de la population selon les divers mandats légaux. La cheffe de département doit s’assurer de fournir une expertise médicale appropriée et en nombre suffisant. On pourrait même aller jusqu’à dire que le chef de département devrait gérer l’ensemble du plateau technique nécessaire à l’accomplissement de la mission de la direction comme c’est le cas des chefs des départements de biochimie et de radiologie.
En conclusion, même s’il peut arriver, dans les petites régions, que la même personne cumule les deux postes, il reste toujours préférable que deux personnes se les partagent.
Yv
Dans son préambule, la proposition précise bien que le rôle du Directeur est d’abord un rôle médical. La directrice de santé publique ou le directeur doit être membre du département et soumis, comme tous les autres médecins à l’évaluation de l’acte.
Il reste cependant très avantageux, tant du point de vue de la gestion que de la qualité des interventions en santé publique, que les deux fonctions soient bien séparées. En effet, la ou le chef de département est responsable de la vie départementale tandis que le ou la directrice doit être d’abord préoccupée d’assurer le meilleur service de santé publique à la population.
Je serais tenté de faire une analogie entre le rôle du chef de département universitaire et le directeur d’un programme d’études. Le directeur du programme est concentré sur le contenu, les cours et les stages à mettre à la disposition des étudiant-es alors que le chef de département doit mobiliser les ressources nécessaires pour y arriver. Le directeur de santé publique est comme le directeur de programme, d’abord préoccupé de mettre en œuvre le PNSP dans sa région et de répondre aux besoins de la population selon les divers mandats légaux. La cheffe de département doit s’assurer de fournir une expertise médicale appropriée et en nombre suffisant. On pourrait même aller jusqu’à dire que le chef de département devrait gérer l’ensemble du plateau technique nécessaire à l’accomplissement de la mission de la direction comme c’est le cas des chefs des départements de biochimie et de radiologie.
En conclusion, même s’il peut arriver, dans les petites régions, que la même personne cumule les deux postes, il reste toujours préférable que deux personnes se les partagent.
Yv
Yv Bonnier Viger- Messages : 2
Date d'inscription : 03/03/2016
La concrétisation de la co-gestion-clinico-administrative et médicale en sante publique dans la région Chaudière-Appalaches
PRÉCISION SUR MON MESSAGE DU 1ER MARS. À noter que la notion de DSPu reconnu comme directeur des services professionnels adjoint pour la santé publique, évoquée dans mon message du 1er mars, est à l'étape d'hypothèse seulement et, bien que non rejetée par la DSP, elle n'a pas non plus été acceptée. Il ne faudrait pas penser que c'est un fait avéré dans Chaudière-Appalaches. Par contre, nous avons depuis 2007 en entente signée à l'époque (pas si lointaine) où la DSPublique était à l'Agence et le département en établissement. Ainsi, l'«Entente entre le directeur de santé publique et les médecins et dentistes du département de médecine communautaire du CSSS Alphonse-Desjardins» est venue «baliser les mécanismes de liaison entre le directeur de santé publique et les médecins et dentistes», en termes de liens fonctionnels et opérationnels. Elle a résisté à l'épreuve du temps et s'est avérée un bon outil qui nous a permis de développer progressivement un modèle de co-gestion qui vient maintenant à maturité, sans que ce soit ainsi nommée à ce moment. Pierre Deshaies
Pierre Deshaies 2- Invité
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